Pour la Dame du Rexcan
Votre altesse, mère des 16 nations libres du Rexcan,
Je sais que nous n’avons jamais été en bon terme, et que nos politiques ont toujours raisonnées, scandées par nos héros sur les champs de batailles. Le passé ne nous rend jamais rien. Il peut cependant nous apporter suffisamment de sagesse pour revoir nos stratégies, nos allégeances, notre espoir.
Sans plus d’arguments, je viens vers vous pour vous présenter ma joie à vous voir venir en tant que Dame du Rexcan. J’ai le plus grand respect pour votre famille qui mérite son ascendance et son pouvoir sur ces terres.
Soyons clair ! Je n’accepterai jamais le don que vous possédez, car il me revenait. Mais j’ai convenu, il y a quelques années, qu’il pouvait nous être utile en Canédie, à votre nation, comme à mon peuple. Les temps sont troubles des deux côtés des monts des confins. C’est pourquoi j’ai demandé à l’un de mes proches conseillé de venir vous remettre un ouvrage important, primordiale.
Cette relique d’un ancien temps vous a surement permis aujourd’hui de revenir sur le trône.
Je vous demande donc en retour de nous venir en aide. Nous, un ennemi, jadis puissant, aujourd’hui corrompus dans toutes ses strates, par des démons. Ce sont de vrais démons dont je parle, car j’ai vu leurs vrais visages empourprés.
Mon plus fidèle serviteur, a œuvré dans mon dos pour envenimer nos relations, quand nos deux nations commençaient à peine, à commercer en paix. Son complot a été déjoué par miracle. Votre émissaire dans la cité de Triges nous a informés de son travail pour le démantèlement de son organisation criminelle, et la capture du traitre. Nous l’avons récompensé. Les terres qu’ils possèdent en Len, ne rembourseront jamais notre dette envers elle. Cependant, Urfan Degara est en fuite. Pour le moment nous attendons encore des nouvelles à ce sujet.
Après quelques semaines d’enquête, la griffe du démon se dessine à l’horizon, et une nouvelle fois nous sommes impuissants à le combattre à l’intérieur de nos frontières. Vous le savez, Dame du Rexcan, j’aime les hommes, et je m’évertue à les côtoyer et les comprendre, d’années en années. Comme tout dieu vivant, j’aime à être considéré comme bon. Il est temps de bouter hors de notre monde ces créatures qui l’enveniment profondément.
Je vous écris pour vous prévenir que je viendrais à votre rencontre, nu comme un ver, armé de mes seuls arguments en faveur de la préservation de ce monde. J’espère être accueilli, sinon, en allié, au moins avec les égards dont je vous ai toujours fait montre.
Votre plus vielle connaissance
Fethrat
Cette information a été recueillie par le meilleur espion de Torgash (ans vraiment espionner Dame Penedra ultokar à qui s’adressait ce rouleau, bien-sûr). Bien évidemment, ce message secret, maladroitement codé et laissé à l’abandon quelques secondes de trop sous le regard d’un professionnel, n’a pu résister à la convoitise.
Torgash a reçu le rapport de son chevalier de la geuserie en présence d’Hortanc qui s’est empressé de faire le rapprochement avec un éventuel coup d’État. L’empereur a été aussitôt prévenu, malgré sa convalescence. Arkhar et Xenu étaient présents lors du rapport d’Hortanc. C’est ainsi que toute la troupe fut au courant. «