« Les Cors victorieux d’Ator Grida »
Après avoir joué les troubles fêtes nous voilà sous les feux de nos adversaires. Rinagor peau de Mort corne des tempètes, général d’Azroliark ne peut plus nous ignorer et soyons certain qu’il mettra Sogaram, le mage qui vient encore une fois de nous échapper sur les rives de la mer des griffes à nos trousses. Notre troupe a donc logiquement décidé de se séparer. Arkhar, notre Justicar s’est vu confié la lourde tâche de ramener le Shapshapa en terres Rexcannes. Radwien et Tif assurent pour un temps l’arrière garde à Télakara pendant que le reste de la troupe pousse au sud afin de provoquer une rencontre avec Garaskalouf. Certains diraient que ce groupe a perdu en muscle mais il nous reste notre fier capitaine Kendal, notre Zimladen griffe d’ours, prince de la forge en sa sainte forteresse, Judilth Ultokar, Elvielle Doussonde jeune clerc prometteur de Déliade, fils de Tanarielle Doussonde, sans oublier notre Tâh de petit bois qui n’a de cesse de nous ouvrir la voie sans jamais relâcher sa légendaire vigilance et sans qui votre fidèle émissaire, Shazir Darimhen ne serait plus ici pour vous apporter la chaleureuse amitié que vous méritez.
Télakara est dorénavant derrière nous. Le puit des lamentations méritera une analyse bien plus avancée mais le devoir nous appelle et nous voilà sur la route du sud du royaume de Dor. Peu de repos et une fuite en avant pour notre petit groupe. Le moteur principal est bien entendu notre nain préféré qui a eu une réaction totalement insensée et démesurée en terre elfique, à ASTA GOURDA. J’ai bien peur que cette action n’aille pas dans le sens des pacifications des relations entre nains et elfes.
Nous voilà encore dans la tourmente d’une nouvelle ville, ATOR GRIDA.
Pour l’heure nous sommes aux portes du désert, notre objectif est de rencontrer au plus vite le sorcier Rouge. Chef des tribus kalgadokai, disciple du mage demi-orc Zébrun, famillier de la cité de K’tal et porte parole de Zern, la pensée de la montagne. Notre objectif est que ce dernier provoque la libération de l’influence démoniaque qui l’assaille le roi de Dor. Nous cherchons également à propager ce message que les bonnes âmes de Canédie ne sont pas seules face à l’histoire qui s’écrit. Il est temps de rallier les forces de tous horizons, montagnes isolées du royaume de Dor comprises.
L’histoire nous a mené dans cette ville d’ATOR GRIDA. Juldith Ultokar s’est proposée de nous présenter un aventurier hors pair de la région qui pourrait être notre guide jusqu’aux contreforts des terres des ogres dieux. Ce que l’histoire retiendra c’est que ce fier groupe d’aventuriers déterminé à rester discret a su en moins d’une semaine être impliqué dans le meurtre d’un notable local, feu Obeyron Hautegourde et sa famille, déjouer le complot, passer trois jours à méditer au fond d’une geôle, devoir se mettre en spectacle dans une arène à la mesure de notre mission pour finalement pourfendre l’hydre sous les yeux médusés de toute la ville.
L’objet de ce mot est d’essayer de poser les conséquences de notre passage fort remarqué en cette ville de ATOR GRIDA.
Bien des indices montrent que nous avons des cartes à jouer dans la ville du second calife du royaume de Dor.
Le Shâ Abad Morthos, le chevalier protecteur du royaume.
Ce dernier vient de perdre énormément lors de la fête donnée en l’honneur de son premier fils. Il est certain que le spectacle ne devait ni ruiner la ville ni le Shâ. Personne n’aurait dû sortir vivant d’une telle rencontre. Or il va falloir céder le fabuleux trésor aux vainqueurs, payer le chasseur d’Hydre qui n’aurait jamais imaginer perdre sa plus belle pièce. Le Shâ joue certainement sa tête sur le spectacle donné en l’honneur de son fils. Soyons certains mes amis qu’il préfèrerait nous voir tous trépasser sur le champ. Cela résoudrait bien des problèmes. Le plan serait simple si ce Shâ n’était pas aussi un paladin et c’est bien là notre atout. Cet obstacle qui a bien gêné nos adversaires par le passé pour étouffer le second calife. Permettez que je vous donne encore une hypothèse qui me ressemble.
Un paladin côtoie d’autres paladins et nous savons tous qu’ils ressentent et ont en horreur les démons et leurs sbires. Une épée démoniaque sur le flanc de ce type de personnage attirerait nécessairement les soupçons. Un démon doit donc jouer de ruse pour s’approcher et tenir un homme de ce calibre. Le fait que ce calife fête l’arrivée de son premier fils avec autant de faste doit attirer l’attention. Cela fait tellement d’années qu’il attend, pourquoi, parce qu’il a eu douze filles avant l’arrivée du petit dernier. Il doit être tellement heureux et aussi tellement inquiet à la perspective de perdre son petit trésor. L’arrivée de ce petit garçon arrive au moment où nos ennemis commencent à abattre leurs cartes dans la région et ils ne voudraient pour rien au monde avoir à gérer une crise ou une révolte légitime dans leurs bases arrière. Un Shâ légitime, heureux et qui a peur est très précieux pour nos ennemis. Et ce à moindre coût. Le problème est que ce Shâ doit être surveillé de près. Il est fort à parier que quelques drakonnians ont été laissés dans cette ville, rappelons nous Gelcatel et Port Arsenal. Avoir une discussion franche et honnête avec cet homme risque de ne pas être facile. Il doit avoir un chaperon très efficace dans son entourage très rapproché. Un nouveau conseiller, une de ses fille agacée du fait de ne pas satisfaire le désir de descendance du père… J’ai bien une idée ou deux, comme le retrouver au bain publique, dans les commodités, un message caché dans un plat, approcher une de ses fille (laquelle?). Une option assez simple serait de passer par Erinel Sra le gardien de la bibliothèque. En effet, nous avons cherché à consulter des écrits rares et précieux d‘Eskenzern de Thurin et le Shâ tient à en être informé. Cette raison couplée au fait qu’il pourrait négocier une partie de la récompence de l’hydre pourrait provoquer une première rencontre bien formelle celle là. Afin d’agrémenter la discussion, nous aurions voulu attirer les conspirateurs (négaths) dans la bibliothèque afin de leur tendre un piège. Notre statut d’officiels enquéteurs du Rexcan nous pousserait à ne pas nous enrichir (trop) sur le dos du second calife mais les conspirateurs ont gagnés dans tous les cas, élimination des gêneurs ou ruine du Shâ. Une alliance contre les conspirateurs serait alors envisageable. En ce qui concerne le refus éventuel de céder la récompense serait rapportée en terres rexcannes. Ce rapport donnerait le marqueur de confiance que le Rexcan pourrait accorder aux officiels de Dor en cas de négociation. Il serait bien évidement question du fait que l’empereur du Rexcan est un paladin tout comme le second calife.
Souffrez mes amis que je vous demande conseille et vos lumières sur cette affaire seraient les bienvenues.
Retrouver Kahled ben Rafal.
Petit retour Chronologique.
Après « Les Cors victorieux d’Ator Grida », notre futur guide du désert c’est désolidarisé de notre groupe. Il s’en est allé seul, sans l’équivalent de notre chaperon Bel Enir. Il ne se serait pas laissé happé par la liesse populaire qui fêtait la victoire du champion local. Sur le chemin du retour, il aurait été attaqué par quatre membres d’une guilde locale, la salamandre. Un des observateurs négath, le trigule serait venu en découdre avec notre ami. Cela sous le regard du changeforme, le doppleganger qui avait pour l’occasion sa forme originelle. Rafal se serait téléporté suivi par le coupeur de fil d’argent. Ce dernier semble être revenu bredouille et aurait nettoyé la scène en jetant les corps des quatre malheureuses salamandre au pied de la falaise. Le lendemain, le bracelet d’alarme confié par les autorités locales sera retrouvé dans un tiers endroit de la ville.
Ce qui ne colle pas :
- Les roublards de la salamandre auraient du reconnaître le héros local avec son épée enflammée entre autre. En effet la guilde a ses quartiers à deux pas de la maison de Rafal.
- Qui est ce personnage qui joue le rôle de « mère » de Rafal ?
- Il est rentré seul comme si de rien n’était en sortant de l’arène.
- Il aurait pu donner l’alerte dès le début en brisant son bracelet, pourquoi attendre le lendemain. Il faut espérer que ses ravisseurs ne l’ai pas cassé à bon escient afin de lancer une fausse piste. Si c’est son choix, soit c’est pour nous prévenir de son départ, soit pour nous prévenir que ses ravisseurs l’ont fait passé par cet endroit.
Si nous considérons que Rafal est tombé dans les griffes des Négaths, il est fort à parier qu’il serait une excellente recrue pour nos adversaires.
Il convient de remonter les pistes qui mènent aux pyrrhules.
- Les traces de griffes laissées par le Doppelganger – Rien n’indique que ce dernier est descendu cherché quelque chose sur les corps des salamandres en contre-bas. Il est possible que son antre soit finalement assez proche du bas de la falaise. Utilisation de limier car là il ne devait pas camoufler son odeur originelle.
- La famille d‘Obeyron. Ont-ils tous été tué ? Il y avait sa femmes et deux jeunes enfants mais rien ne nous indique que personne n’a pas survécu, quelqu’un de très silencieux.
- Obeyron semble s’être défendu puisqu’on a retrouvé du sang de trigule au sol. Où est l’arme qui a blessé la créature ?
- Le lacet d’or retrouvé dans la main d’Obeyron indique la présence du doppelganger sur les lieux sous forme d‘Adel Nérim, qu’il y a eu une altercation physique entre les deux et qu’ensuite Obeyron a gardé serré dans son poing le lacet malgré la suite des évènements. Il est à noter que c’est Rafal qui a trouvé le lacet…
- L’affaire Obeyron était donc déjà préméditée. Elle a également servie à nous évincer mais la réaction de Rafal indique que ce dernier était en fait la cible première.
- Une autre piste consiste à retourner la Salamandre contre leur ancien employeurs. Le Fdack a déjà donné de sa personne afin d’œuvrer en ce sens. En effet, nos amis de la Salamandre viennent de perdre quatre de leurs éléments et le chef paraissait préoccupé par les familles de ces gars. C’est une réaction qui ne pouvait être feinte du fait de la soudaineté de l’échange. Ils se rendent compte qu’ils ont attaqué un vainqueur de l’Arène et cela risque de ne pas plaire voir de mener à la dissolution de la guilde. Après nous avoir suivi depuis que nous avons quitté la taverne, ils doivent bien se rendre compte que leurs employeurs sont en difficulté, qu’ils ne pourront pas compter sur leur appuie. Si ils suivent le raisonnement et se rendent compte de la puissance de leurs employeurs ils arriveront à la conclusion que ce sont eux même des témoins fort génant… Espérons simplement qu’ils ne soient pas assez bête pour agir seul.
Les Pyrrhules du Mrat Séculan Miloss.
Passent les murs, excellente ouie, peuvent communiquer entre eux, excellent quatuor pour le renseignement et l’assassinat :
- ½ orc sans plus d’information à part qu’il est en première ligne, je le soupçonne d’être le limier, le rodeur extérieur du groupe.
Trigule = mage assasin – nous lui avons subtiliser son arme démoniaque ou cléricale, ainsi que son petit livre de sort. Sait bien jouer au mort. Multidimentionnel aurait l’apparence d’un elfidé aux orbites creuses et vides. L’homme lézard – serait le caméléon, expert en camouflage. Le Doppleganger – très bien implanté dans la ville d’Ator Grida avec comme identités reconnues un enfant, le lieutenant Féril , adjoint de l’enquéteur Abdul al Rafat, le notable et assassin d’Obeyron Hautegourde, Adel Nérim.