Les corbeaux méritent un peu de repos
Alors que vous vous reposer dans les quartiers richement meublés de la demeure des trois comtes. Fourbus par vos précédentes batailles contre le dénombre, et celle contre les serpents, la fatigue vous a tous terrassé dans vos chambres individuelles.
C’est vrai que tout peut paraitre flou dans cette immense cité. Les temples semblent très importants dans la politique locale, même si le palais royal domine la ville. Et les guildes marchandes, les guildes d’armateurs, les guildes roublardes, tirent toutes la couverture à elles. Et à propos de roublard, il semble que le cercle des vifs soit plus important ici qu’à ShaÏ. Le chef du cercle sud, Urfan Telong, pourrait être un allié, d’après Garry Archerouge, mais il va falloir nous assurer sa protection, ou tout du moins, sa neutralité, par d’autres moyens que quelques promesses.
« Bon, il vous faut reprendre des forces car la fête va battre son plein et apporter son lot de nouveaux visages, demain soir. Les trois Comtes sont des personnages renommés à la cour du Roi Suprême Tagal 1er. On dit que le roi doit justement arriver à Telakara. Si c’est le cas, il sera présent pour cette fête. »
Nous avons sauvé des hauts dignitaires sur lesquels nous allons devoir nous renseigner. Urfan Degara, entre autres, devrait à présent nous soutenir. Nous devons nous en assurer. Même s’il est grillé en tant que ministre de la guerre, il a son réseau et pourrait bien nous renseigner sur les Mrat Seculan qu’il servait encore il y a peu.
On frappe à la porte…
Tâh reçoit une missive d’un ancien et étrange « compagnon d’arme ». C’est une lettre écrite sur un papier épais, de bonne facture, cachetée d’un sceau noir représentant un trèfle à trois feuilles banales.
« Mes très chers anciens et futurs compagnons du destin, votre combat est juste. Vos forces incontestables. Mais ce futur n’est pas clément et certains vont mourir. »
« J’en connais d’autres. Je sais par où vous devez aller. Depuis le commencement, je sais qui est votre ennemi et pourquoi il vous chasse.
Vous le savez, j’ai toujours suivi ce précepte : Quand la mort est donnée avec tant de ferveur ; Il est impoli de ne pas l’accepter ! »
Je ne parle pas de vous mais de ce sorcier. Ce Melgeth nous a trahi. Nous sommes alliés, admettons-le. Occupons-nous du mécréant impoli. Quand vous serez à Telakara, retrouvez-moi au « Chant de l’Ours ». Là-bas, si vous voulez me rencontrer, dites au tavernier que la coupe du trèfle est pleine. Si vous désirez que je vous retrouve plus tard, dites-lui que la coupe est pleine de trèfles. »
Il est temps de faire un test de sagesse pour le charismatique Fdack
d’instinct pour ceux qui en ont
et d’odorat pour l’invisible Tâh